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Membre depuis le 06-02-2009   

@marcellebrun ?

  •   14 années  11 mois ago

    Marcel Lebrun a commenté l’article Popularité des LMS … changement de regard ?

    C’est bien intéressant Google Trend … par pays, par année …
    J’ai fait l’exercice pour quelques plate-formes et pour la France.
    Voici … Claroline, David deuxième
    derrière Moodle, Goliath

  •   14 années  11 mois ago

    Marcel Lebrun a commenté l’article Popularité des LMS … changement de regard ?

    Bonjour Olivier

    Je ne sais si c’est très correct, mais j’ai utilisé l’outil « link » de Google qui compte le nombre de site qui pointe vers le site recherché … Par exemple link:www. claroline.net recherche les sites qui pointent vers www. claroline.net

  •   14 années  11 mois ago

    Marcel Lebrun a commenté l’article Popularité des LMS … changement de regard ?

    Oui, j’avais vu …
    Mais j’ai utilisé le bouton « Ajouter Hyperlien », le lien y est … mais il n’apparait pas …
    Bizarre

  •   14 années  11 mois ago

    Marcel Lebrun a commenté l’article Popularité des LMS … changement de regard ?

    Tiens le lien de Claroline n’est pas passé ? Le revoici
    http://www.claroline.net

  •   14 années  12 mois ago

    Marcel Lebrun a écrit un nouvel article :

  •   15 années  2 mois ago

    Marcel Lebrun a commenté l’article Gastronomie Lyonnaise : au menu Ordre et desordre

    Bonjour

    Afin d’éviter de recopier certains éléments à gauche et à droite, je tisse un lien vers une petite contribution effectuée sur un autre blog où on me demandait les différences et ressemblances entre le constructivisme et le connectionnisme … L’idée de cartographie, de cartes heuristiques, de mindmapping n’est pas loin.

    http://tinyurl.com/akkjjs

    Marcel

  •   15 années  2 mois ago

    Marcel Lebrun a commenté l’article Gastronomie Lyonnaise : au menu Ordre et desordre

    Bonjour aux correspondants de ce fil de discussions

    Les concepts d’ordre et de désordre que j’ai introduit lors de la discussion avec Christophe Batier méritent probablement un peu d’approfondissement afin d’en retirer l’essence. J’aimerais dresser rapidement ici un tableau de mon cheminement vers cette idée et le lecteur fera probablement le parallélisme avec les notions d’apprentissage et d’enseignement.

    Tout d’abord une phrase qui me guide dans l’élaboration de ressources et dispositifs pédagogiques (à coloration technologique ou pas d’ailleurs) : Enseigner, c’est mettre en place des conditions où l’étudiant puisse apprendre.

    Ensuite quelques idées : le déterminisme Laplacien dit approximativement ceci : si les variables initiales d’un système sont connues, si les règles (théories, modèles ) qui régissent le comportement du système sont connues, alors on peut prédire les états ultérieurs et reconstruire les états antérieurs du système. On voit bien l’impact de ceci sur l’enseignement programmé, certaines formes traditionnelles d’enseignement (expliquer clairement le chemin) , certaines formes d’ingéniérie pédagogique Il s’agit pour moi d’un modèle à l’ordre zéro qui peut expliquer de larges tendances, des principes généraux

    Oui, mais les étudiants ne sont pas des particules élémentaires (!) qui s’orientent dans la direction du champ magnétique de l’enseignement. Des fluctuations sont observées et elles conduisent à développer le modèle plus loin. Poincaré (par exemple) dit que la connaissance des conditions initiales est quelque peu illusoire et que ceci implique que de petites incertitudes peuvent conduire à des effets divers, variés, amples L’effet papillon pédagogique est inscrit dans la variété des conditions initiales, ici les pré-acquis des étudiants, les compétences variées dont ils disposent, les styles d’apprentissage et de communication tout aussi variés. L’enseignement met de l’énergie dans le système mais les effets sont pour le moins différents allant d’étudiants qui décrochent à d’autres qui feront une carrière exceptionnelle. Le principe de variété dans le dispositif pédagogique pourrait y répondre. Fatalité ?

    Allant plus loin encore, Prigogine (prix Nobel belge) a étudié ces structures de désordre associée à la notion d’entropie et à celle que cette entropie ne peut que croître. Oui mais dans certaines contextes, sous certaines conditions, des systèmes désordonnés peuvent soudainement faire apparaître des structures d’ordre qui signifient absorption d’énergie (Hé oui, enseigner et apprendre ce n’est pas facile quoi qu’on en dise) et évacuation d’entropie. On appelle cela en gros les structures dissipatives. Finalement, l’apprentissage des étudiants ne pourrait-il pas être vu comme l’apparition de telles structures dissipatives ?
    Apprendre, n’est-ce finalement pas mettre de l’ordre dans le désordre ?

    Cela veut dire que plonger l’étudiant dans des dispositifs désordonnés (sans connotation négative) mais riches (en entrée par les ressources et outils mis à disposition et en sortie par les compétences auxquelles ils vont contribuer) peut être fertile potentiellement en termes d’apprentissage des étudiants. Réfléchir à ces conditions et contextes (ma définition initiale d’enseigner) est l’affaire des enseignants. Une réponse se trouve dans le modèle d’apprentissage que j’ai formulé afin que l’enseignant puisse s’appuyer sur des facteurs (au sens étymologique) d’apprentissage : (1) Motivation (sens des activités, valeur des tâches, explicitation des compétences qui seront acquises, consignes et espaces de liberté )(2) Information (qualité des ressources et connaissances antérieures, authenticité ) (3) Activités proposées (que va faire l’étudiant ?, le coeur des méthodes actives) (4) Interactions (structure des interactions avec l’enseignant, avec les autres étudiants ) et (5) Productions (en termes de connaissances, de compétences, de tâches, de modalités de présentation )

    Voilà un peu de mes gouvernes dans ce monde chaotique
    Qu’en pensez-vous ?
    Un peu de lecture ? M. Lebrun (2005). eLearning pour enseigner et apprendre; Academia Bruylant.

    Bien à vous

    Marcel

  • Bonjour aux correspondants d’Apprendre 2.0

    Me voici récemment arrivé chez vous et je sui sheureux de préciser des notions d’ordre et de désordre que j’ai évoqué avec Christophe.

    Les concepts d’ordre et de désordre que j’ai introduit lors de la discussion avec Christophe Batier méritent probablement un peu d’approfondissement afin d’en retirer l’essence. J’aimerais dresser rapidement ici un tableau de mon cheminement vers cette idée et le lecteur-contributeur fera probablement le parallélisme et les distinguos avec les notions d’apprentissage et d’enseignement.

    Tout d’abord une phrase qui me guide dans l’élaboration de ressources et dispositifs pédagogiques (à coloration technologique ou pas d’ailleurs) : Enseigner, c’est mettre en place des conditions où l’étudiant puisse apprendre.

    Ensuite quelques idées : le déterminisme Laplacien dit approximativement ceci : si les variables initiales d’un système sont connues, si les règles (théories, modèles ) qui régissent le comportement du système sont connues, alors on peut prédire les états ultérieurs et reconstruire les états antérieurs du système. On voit bien l’impact de ceci sur l’enseignement programmé, certaines formes traditionnelles d’enseignement (expliquer clairement le chemin) , certaines formes d’ingéniérie pédagogique Il s’agit pour moi d’un modèle à l’ordre zéro qui peut expliquer de larges tendances, des principes généraux

    Oui, mais les étudiants ne sont pas des particules élémentaires (!) qui s’orientent dans la direction du champ magnétique de l’enseignement. Des fluctuations sont observées et elles conduisent à développer le modèle plus loin. Poincaré (par exemple) dit que la connaissance des conditions initiales est quelque peu illusoire et que ceci implique que de petites incertitudes peuvent conduire à des effets divers, variés, amples L’effet papillon pédagogique est inscrit dans la variété des conditions initiales, ici les pré-acquis des étudiants, les compétences variées dont ils disposent, les styles d’apprentissage et de communication tout aussi variés. L’enseignement met de l’énergie dans le système mais les effets sont pour le moins différents allant d’étudiants qui décrochent à d’autres qui feront une carrière exceptionnelle. Le principe de variété dans le dispositif pédagogique pourrait y répondre. Fatalité ?

    Allant plus loin encore, Prigogine (prix Nobel belge) a étudié ces structures de désordre associée à la notion d’Entropie et à celle que cette entropie ne peut que croître. Oui mais dans certaines contextes, sous certaines conditions, des systèmes désordonnés peuvent soudainement faire apparaître des structures d’ordre qui signifient absorption d’énergie (hé oui, enseigner et apprendre ce n’est pas facile) et évacuation d’entropie. On appelle cela en gros les structures dissipatives. En gros l’apprentissage des étudiants ne pourrait-il pas être vu comme l’apparition de telles structures dissipatives ?

    Cela veut dire que plonger l’étudiant dans des dispositifs désordonnés (sans connotation négative) mais riches (en entrée par les ressources et outils mis à disposition et en sortie par les compétences auxquelles ils vont contribuer) peuvent être fertiles potentiellement en termes d’apprentissage des étudiants. Réfléchir à ces conditions et contextes (ma définition initiale d’enseigner) est l’affaire des enseignants. Une réponse se trouve dans le modèle d’apprentissage que j’ai formulé afin que l’enseignant puisse s’appuyer sur des facteurs (au sens étymologique) d’apprentissage : (1) Motivation (sens des activités, valeur des tâches, explicitation des compétences qui seront acquises, consignes et espaces de liberté (2) Information (qualité des ressources et connaissances antérieures, authenticité ) (3) Activités proposées (que va faire l’étudiant, le coeur des méthodes actives) (4) Interactions (structure des interactions avec l’enseignant, avec les autres étudiants ) et (5) Productions (en termes de connaissances, de compétences, de tâches, de modalités de présentation )

    Voilà un peu de mes gouvernes dans ce monde chaotique
    Qu’en pensez-vous ?
    Un peu de lecture ? M. Lebrun (2005). eLearning pour enseigner et apprendre; Academia Bruylant.

    Bien à vous

    Marcel

  •   15 années  2 mois ago

    Marcel Lebrun s’est inscrit

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