19 décembre, 2008
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VIA fmeichel:
Je vous laisse découvrir ces deux extraits d’un film qui m’a profondément marqué !
Ils mettent en scéne la démarche bien mieux que je ne saurais l’écrire ! 🙂
Le rôle de l’accompagnant me semble fondamental…je n’ose pas dire professeur, tant les roles me semblent relever d’une autre nature ????
le jeu du lacher-prise
Premiers pas vers l’autonomie et l’éthique
Category: Article, Eduquer/Enseigner
26 Replies to “Lâcher-prise et pédagogie”
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en effet ! Les conditions, le cadre de l’apprentissagesont important. On apprend mieux quand on est a l’aise, quand on a envie, quand on est heureux. Des études scientifiques(neurologie) le prouvent d’ailleurs aujourd’hui… Il n’y a plus de doutes permis !
Accompagner. Faciliter. Voici de vraies méthodes pour apprendre d’autrui !
accompagner faciliter … Et finalement, j’ose : animer !!
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nous avons bien la même problématique !!
Pour ma part, je pense avoir atteins mes limites en termes de pédagogue. Je cherche donc a comporter ma pedago avec un peu de psycho… Il faut maintenant s’attacher a créer une dynamique de l’engagement. La difficulté me semble être dans l’établissement d’un contrat (au moins) moral entre l’apprenant … Et lui même !!
As tu déjà abordé cela par cet angle ?
Erratum: pas comporter mais completer !
pour l’anectode, une amie souhaiite que je la forme au Php. Je lui propose des cours gratuits mais elle mes refuse illico : « n’as tu pas encore compris ? Si je ne paye pas, je ne m’investirai pas totalement ! C’est comme le psy, ça me fait bien parce que cela coûte cher »
D’où le modèle classique : c’est payant mais si tu réussis je te rembourse.
Comme tu te présentes en tant que conSultant gratuit, cela devrai te faire réfléchir a une autre façon de te présenter.
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Voici quelques idées …
Lors de l’inscription
Sensibiliser les intéressés (si possible en rdv individuel) sur l’effort de participation que cela va demander, demander le temps qu’ils pourront accorder à leur apprentissage en dehors des heures de cours. Sont-ils autodidactes ? Ont-ils vraiment conscience de se lancer dans ce projet ? Une fois qu’ils auront bien affirmés leur volonté de s’engager dans une démarche couteuse en temps et en investissement … ils en seront peut être plus convaincus !
Au début de la formation et à chaque fin de session
En groupe ou en individuel, leur demander de lister les types d’action qu’ils peuvent entreprendre en dehors de la formation. A partir d’une feuille blanche les participants vont établir les tâches qu’ils pourraient réaliser (temps, ressources, envies…). Tu peux même imaginer un second temps ou chacun reprend sa liste et sélectionne ce qu’il ferra avant la session suivante. Et l’idéal sera de choisir chez chacun des activités qui se compléteront et indiquer ainsi que le déroulement de la session suivantes repose sur le fait que chacun ai abouti son travail.
Et puis c’est selon ton public … ils peuvent lister ce qu’ils feront certainement et ce qu’ils ne sont pas sur de faire pour ne pas être « pris à la gorge » … ou lister en face de chaque action contraignante une action de substitution beaucoup moins couteuse.
Voilà pour quelques idées, cela te permet-il de mieux percevoir l’angle par lequel je suis maintenant amené à regarder l’animation ? Et surtout … qu’en penses tu ? As tu déjà une approche similaire ?
Sur ton contexte précis maintenant.
Tu animes une formation pour des futurs chefs d’entreprises … et ils ne te semblent pas motivés ? OK, jouons alors.
Pourquoi ne pas les considérer dès à présent comme des chefs d’entreprises ? Ils ont un projet à mener : rédiger un cahier des charges.
Première phase, tu es un des investisseurs de l’entreprise et tu attends des comptes, un compte rendu hebdomadaire sur l’avancée du projet. Déjà, si ils n’avancent pas sur leur cahier des charges, ils pourront facilement extrapoler et se dire que leur attitude doit être remise en question.
Seconde phase, tu es un consultant et tu viens les conseiller un à un ou en groupe.
Ensuite tu n’aimes pas la gratuité … et bien donne leur un budget (dépouilles donc un vieux monopoly LOL) ! Et qu’ils te payent donc pour chaque conseil d’Auvergnat que tu prodigueras. Enfin, si tu abordes un peu le sujet cela peut valoir le coup. Peut être ont ils des devis à demander auprès d’infographistes ou d’autres dépense à envisager ?
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Oups … le constat n’est pas amusant !
Est-ce vraiment utile de poursuivre la formation dans ces conditions ? Si les participants ont fait le constat de leur « changement de cap », il ne leur reste plus qu’à bifurquer sur une autre voie… Par contre, c’est peut être l’occasion pour les secouer et chercher à déclencher un changement d’attitude chez ceux pour qui un souffle d’espoir existe encore ?
Il semble que tes apprenants aient vraiment quelque chose à apprendre. Il ne faut pas laisser tomber et trouver des idées pour remotiver tes troupes !
Je te propose vraiment d’imaginer un jeu avec eux. Ils sont entrepreneurs, ils doivent faire avancer leur cahier des charges et rendent des comptes. Chaque rendez-vous est pour toi l’occasion de faire le point et de :
– déterminer les actions suivantes (et donc attendues au prochain rendez-vous)
– noter leur investissement (ou leur demander de se noter !!)
Tu peux même ajouter un système de carte chance/malchance pour pimenter 🙂 Donnez les coordonnées de prestataires, des documents administratifs à trouver, etc.
Quand au fait qu’ils n’arrivent pas à obtenir de devis, c’est navrant. En formation ou ensuite, cela sera kifkif. Ils doivent se débrouiller pour avoir des devis ou au moins une idée des prix ! Infographiste, suivi d’audience, achat de mots clefs, agence de communication, billets sponsorisés, combien de services tournent autour de la création d’un site web ? La aussi, le jeu de rôle à son intérêt : lors d’un rdv du pointe du doigts une ligne du cahier des charges en cours de rédactions et tu dis « ça combien ça me coute (avec l’accent de l’Auvergne stp) ?? » et donc au prochain rdv il doit te répondre 🙂
Si il n’est pas évident d’obtenir un devis formalisé, il est rapidement possible d’avoir une idée du tarif, peut être faut il se contenter de cela ?
A chaque rdv tu met un tableau listant :
– les participants,
– la date de création de leur entreprise,
– le temps restant avant la livraison du cahier des charges
– le retard accumulé
– la note d’investissement
L’idée de ce jeu c’est que ceux qui n’avancent pas soit petit à petit obligé de déposer le bilan ! D’où l’idée de te positionner en tant qu’investisseur : ils doivent te convaincre qu’ils sont aptes à la tâches et que leur projet et viable. Imaginons que chacun puisse jouer plusieurs fois … en espérant qu’ils s’améliorent à chaque tour.
Si tu penses vraiment qu’il s’agit de personnes s’étant trompées de direction, ils doivent le comprendre pendant la formation. Si tu leur as déjà apporté cela, elles pourront certainement rebondir sur des projets plus à leur portée.
J’apprécie ces deux extraits qui non seulement invite au lâcher-prise càd sortir des conventions pour recentrer sur le sujet/acteur et non bachoter une somme de connaissances académiques (la science des ânes) et le second particulièrement parce qu’il invite à des choix personnels assumés et en particulier être acteur de sa vie en acceptant de choisir selon ses critères personnels et non institutionnels.
Pour autant, il est difficile de créer des contextes propices dans les circuits classiques d’enseignements. Les écoles alternatives sont plus audacieuses (élèves réputés difficiles, en retard, surdoués etc).
@Gaël : j’ai récemment animé une formation (8personnes). Problème : la formation leur était imposée. Les personnes ont reconnu l’intérêt, la qualité de la formation toute en maintenant le refus d’investissement au motif qu’une situation cristallisée avec leur hiérarchie n’était ni considérée ni gérée. devant le refus passif il faut aussi accepter que malgré des invitations, des approches diplomatiques le groupe refuse l’action. Là tout le monde perd son temps et il est sage soit d’arrêter soit d’animer pour le stagiaire qui suit bon gré mal gré.
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Merci pour ces liens !
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Un document interessant !
Bon courage car le succès de cette formation semble reposer sur toi et non sur tes apprenants.
Et toi Sophie, qu’as tu entreprie pour essayer de corriger la donne ? As tu espoir de modifier leur comportement ?
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cela me semble tres juste en effet !
Cependant dans des contextes ou cette réflexion n’est pas menée en amont il reste des solutions pour permettre aux participants d’en profiter maigres tout, non ?
Un peu comme en milieu scolaire d’ailleurs…
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@ Olivier :
Devant la passivité frontale , je rappelle les enjeux et objectifs de la formation et aussi l’adage contre mauvaise fortune bon coeur. Perdre du temps c’est le laisser filer et ne rien faire. Accepter la formation qui fondamentalement pouvait aider :
à réviser ses méthodes et pratiques
à comparer et partager
apprendre des « astuces » et des nouveautés
Je rappelle aussi que nos échanges, nos sessions sont confidentielles et seule l’évaluation par le stagiaire est transmis à l’entreprise (la téhorie du complot est utilisée parfois pour jusitfier des refus de travail)
Après comme avec mes étudiants je les invite à prendre leur responsabilité.
Elève ou stagiaire, j’ai jamais appris avec du pré-digéré ou du bachoté! collaborateur ou en indé c’est pas sur ordre mais par nécessité d’adaptation, par esprit de curiosité que l’on apprend …
Enfin je crois qu’il faut accepter que des stagiaires échouent, ne soient pas à la bonne place (s’ils le comprennent c’est positif) et que certains stagiaires hélas ne peuvent pas progresser … sauf rupture électrochoc et encore.
L’égalité en matière d’apprentissage et d’intelligence n’existe pas. Un formateur, un professeur ne peut former, transmettre qu’aux personnes qui sont non seulement volontaires mais aussi prêtes à changer, évoluer. C’est audacieux d’accepter de douter, de se remettre en cause et parfois faire table rase de connaissances mal acquises, périmées ; d’approfondir des champs de connaissances juste effleurées.
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