VIA fmeichel:
A lire ce billet intéressant sur les pratiques des plus jeunes en lien avec le web !
Au de-là des singularités et des simplications (dangereuses diraient certains ! ), 4 tendances sont identifiées :
– la soif de contrôle (c’est-à-dire un besoin de contrôle sur leurs statuts et sur l’information, leur permettant de mettre à jour, d’envoyer un message quand ils le souhaitent, ce qui explique en partie leur désintérêt pour les médias traditionnels qu’ils ne peuvent pas façonner)
– l’impatience, se traduit par la capacité de travailler en mode multitâche, en jonglant avec toute une panoplie d’outils high-tech
– l’esprit communautaire
– le besoin d’expression
Question posée : Est-ce que ces étudiants, constamment exposés aux interruptions du multitâche, à l’avenir vont devenir de nouveaux travailleurs de la connaissance, capable de surfer sur les torrents de l’information ? Ou est-ce que cette capacité ne va produire que des monstruosités ?
Une partie de la réponse dépend à mon avis de notre capacité à amener les jeunes à se questionner sur leurs pratiques et leurs conséquences ?
One Reply to “De la necessité d’accompagner les pratiques des plus jeunes sur un plan réflexif”
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Je retiens la dernière phrase du billet que tu cites :
En fait, le paradoxe, c’est qu’une utilisation intelligente de ces moteurs requiert une bonne connaissance de la langue, et surtout de disposer d’une grande richesse de vocabulaire. Pas sûr effectivement que les plus jeunes soient toujours les mieux armés pour affronter les lendemains numériques… »
On retrouve là la clé de voute de tout l’édifice qui construit un individu, la maîtrise de la langue.