9 novembre, 2008
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5 Replies to “Est-ce le début de la fin des Digg-Likes ?”
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Je vous rejoins, Florence et toi. Parmi les habitués du Net, l’ère de la participation est quelque chose d’acquis, sur lequel il sera difficile (voie impossible) de revenir.
Je parle des «habitués du net» dans le sens de : pas ceux qui vont sur Internet pour consulter les pages jaunes, le catalogue de la redoute et leur compte en ligne, mais ceux qui vont véritablement participer à l’écosystème informationnel du réseau.
Ce qui est en cause, ce n’est pas le modèle, il faut le souligner, mais un pivot essentiel de ces réseaux : la confiance.
Par exemple, Amazon fait aussi appel à la participation de ses visiteurs (pas seulement les clients, d’abord) pour mettre des commentaires sur les articles qu’ils vendent. Pourquoi Amazon n’est-il pas aussi contaminé que les «Digg-like» ? Selon moi, c’est par ce qu’on ne se contente pas de mettre un «+» ou un «-», on met des commentaires. Et autant il est facile de demander à des «sympathisants» de cliquer sur un «+» ou un «-» pour faire monter le score, autant leur demander de mettre un commentaire, pertinent qui plus est, n’est pas aussi aisé. Sur Amazon, il y a des mentions, comme «TOP 50 commentateurs» ou «Vrai nom», qui ajoutent de la valeur aux commentaires.
Un des défis prochains du réseau des réseaux sera l’Identité (Identité 2.0 ? ;-). Cf. : http://identity20.com/media/OSCON2005/ . Cela permettra de :
1- sortir l’identité de «silos d’identité» (ex. : MySpace, LinkedIn, voire Ning) ; pour cela je vous renvoie à la vidéo en lien ci-dessus.
2- avoir les bases pour un Internet plus centré sur l’utilisateur que sur les sites
3- bénéficier de cela pour augmenter la confiance dans toutes ces dynamiques communautaires.
Je reproduis ici le billet que je publie aujourd’hui sur mon blog (http://www.guyboulet.net)
Je suis tombé sur un billet de Francis Pisani intitulé « la fin du web 2.0? » où il s’étonne qu’on ait très peu fait mention du terme Web 2.0 lors du… Web 2.0 Summit tenu la semaine dernière à San-Francisco. J’avais moi-même soulevé le même genre d’interrogation il y a quelques semaines dans un billet intitulé « Le début de la fin du concept de Web 2.0? »
L’effet de nouveauté du Web 2.0 est terminé. La surutilisation du terme aura sans doute contribué à sa banalisation. L’expression Web 2.0 est devenu au fil du temps un fourre-tout, un terme marketing qu’on a utilisé à toutes les sauces: Web 2.0, apprentissage 2.0, entreprise 2.0, etc. On a tellement étiré les champs d’application du Web 2.0 qu’on en est rendu à se demander ce que signifie vraiment le terme. Par conséquent, un un concept qu’on ne sait expliquer est appelé disparaitre de sens.
Tout comme pour le bug (lire buzz) de l’an 2000, plusieurs entreprises et pseudo-experts se sont bâti une réputation et remplis les poches autour du concept de 2.0. Certains auront contribué à faire gonfler la vague, alors que d’autres se seront contenté de surfer dessus.
Mais dans les faits, ce qui est en voie de disparition, c’est davantage le terme « 2.0 ». Les applications sont toujours présentes et sont devenues une sorte de norme pour le Web. Aujourd’hui, se dire 2.0 ce n’est plus cool car tout le monde l’est. Maintenant que le terme est usé, quel sera le prochain terme à la mode? Web 3.0? À mon avis, le terme fait déjà ringard. Je vois cependant deux tendances sur un horizon rapproché:
* Le Web mobile qui, avec l’arrivée du iPhone et la popularité des BlackBerry et autres « smartphones », permet l’accès à Internet partout et en tout temps. Bien que j’y voie des applications pédagogiques, je doute de son adoption à grande échelle en matière de formation.
* La formation verte qui, à l’aide du Web, permet de réduire l’impact environnemental de la formation, aidant les entreprises à devenir plus écologiques. J’y vois toutefois d’avantage un coup marketing visant simplement à ajouter une étiquette « verte » à des solutions existantes qu’une nouveauté en matière de formation.
Quoi qu’il en soit, je suis confiant que les « experts » se trouveront une autre vache à lait. Reste à savoir laquelle ils exploiteront jusqu’à ce qu’elle soit tarie.
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Le commentaire ne visait personne en particulier mais bien la communauté d’experts. Je ne vois pas les utilisateurs comme des vaches à lait, mes bien le concept de 2.0 ainsi que les autres qui pourront suivre. Ce sont ces concepts qu’on exploite jusqu’à ce qu’ils deviennent si englobants qu’ils n’ont plus de sens. On appose toutes sortes d’étiquettes au Web pour vendre autrement le même produit. Le e-learning est maintenant écolo. Ne l’a-t-il pas toujours été? Mais maintenant que l’environnement fait vendre, on appose une étiquette verte à tous les produits. On vend même des carburants verts…
Force est de constater qu’il y a eu une flambée entourant le 2.0. Je nie pas qu’il y ait eu une évolution du web d’une plate forme statique vers un format dynamique plus social voire même communautaire, mais aujourd’hui il semble que tout soit servi à la sauce 2.0. Certains vont même jusqu’« a affirmer que les forums de discussions, qui existaient bien avant le Web sont du 2.0. Il sont bien des outils sociaux, mais je participais déjà à des forum sur des babillards électroniques dans les années 80.
Le e-commerce n’a pas tué les centres commerciaux et le e-learning (2.0 ou autre) ne fera pas disparaître la salle de classe. Tout au plus offrent-ils des alternatives.
Le fait est que j’ai toujours dit que je n’ai jamais vu de révolution 2,0 mais plutôt une évolution de ce qui existait déjà. Si le fait d’être pragmatique insulte qui que ce soit, c’est qu’il doit y avoir un fond de vérité. Et parfois la vérité peut être dérangeante.
Ceci étant dit, si mes propos offensent qui que ce soit je m’en excuse. Mon but n’étant pas d’insulter mais de soulever le questionnement et alimenter la discussion, je fais valoir mon droit à la dissension. N’a-t-on pas un jour condamné les gens qui disaient que la terre était ronde? Pourtant…