2 Comments

VIA fmeichel:


Un très bon support pour appréhender avec les élèves l’impact des images et la force des messages qu’elles véhiculent…tout comme leur potentiel manipulateur

Source : http://www.opossum.ca/guitef/archives/004036.html

2 Replies to “Education aux médias : le choc des images

  1. 🙂
    On aimerait ouvrir plus le débat…
    Trois mots posent question dans la légende proposée :
    impact (des images)
    force (des messages)
    – (potentiel) manipulateur

    Jusqu’où être d’accord, car ces termes relèvent d’une lecture particulière/orientée de la séquence choisie.
    Or les images sont polysémiques… On n’y voit pas tous la même chose, car elles véhiculent des représentations et invitent à s’en construire de nouvelles… mais toujours sur base d’un ressenti personnel historiquement et culturellement situé.

    Merci à Florence qui propose la séquence et à François qui la détenait initialement.

    Voilà bien un support médiatique… certes, mais à quoi peut-il être dédié ? Plus qu’un autre ? Autrement mieux ?

    François suggère de se poser des questions sur le tournage de ce spot.
    C’est sans doute vrai qu’il doit avoir fait l’objet d’une scénarisation et peut-être même d’un « jeu d’acteurs ». Mais c’est ça la production audiovisuelle de communication… On n’est vraisemblablement pas dans le reportage (analyse des genres).
    On peut aussi parler de l’option musicale qui a été prise. Radiohead, c’est un choix, vraisemblablement pour cibler plus un public. Lequel ? Est-ce que cela donnerait autre chose avec une autre couleur musicale… ou du silence, ou du bruitage (et de quel genre ?)
    Comment le spectateur se situe-t-il par rapport à ce procédé du double écran ? Aurait-on obtenu le même effet avec un montage alterné ?
    Si le spot avait été dialogué, qu’aurait-on pu faire dire aux intervenants de la version gauche et de la version droite ?
    Pourrait-on imaginer ne visionner qu’une des deux histoires à la fois et faire dire au spectateur ce qu’il voit et quelle pourrait être la finalité du tournage ?

    L’Education par le média se servira sans doute avantageusement de ce spot pour évoquer des questions d’économie et de justice sociales. L’Education aux médias , elle, saisira l’occasion pour entrer dans le « comment ça se passe pendant que ça se passe ». Qu’est-ce qui « fonctionne » dans le jeu médiatique ? Qui parle à qui ? Pour dire quoi ? Comment est-ce que j’y prends part comme spectateur ? De façon passive ou active ?

    Sont-ce les images qui ont de l’impact ou qui sont fortes ? N’est-ce pas plutôt la réalité sociale qui est interpellante… car à se projeter dans le récit… on n’a guère le choix : on est, nous ici en Europe, dans le cadre gauche. Pas étonnant, ces élèves qui regardent la provenance de leurs chaussures, après ce spot (dixit François) !

    S’il avait été question de manipulation, aurait-on pu imaginer le recours à d’autres subterfuges du langage de l’image et du son ? Lesquels ?

    Si l’on est d’accord de reconnaître une certaine réserve dans le choix qui a été effectué ici… tout n’est-il pas finalement alors dans le montage juxtaposé et la gemellité des plans qui le construisent ? Une forme de langage : un canon à deux voix, en quelque sorte.

    Et si vous m’autorisez une petite critique, je trouve que l’image (presque) finale, où gauche et droite se rejoignent enfin dans un plan unique (la paire de chaussures), il aurait été préférable que l’on stoppe le plan de droite qui rajoute à l’écran, deux autres souliers… bien inutiles, voire perturbants pour l’effet souhaité ! Et nous avions là une meilleure image arrêtée pour la chute (que celle de la lumière de la chambre qui s’éteint…)
    Mais là aussi, c’est une question d’interprétation personnelle, je vous l’accorde.

    D’autres avis ou commentaires ?

  2. Contenu supprimé à la demande de l’utilisatrice 🙁

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