Rencontres « offlines » = mesure de performance des réseaux « onlines »?

2 mars 2009 dans Evaluer
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Ce matin, j’ai discuté avec Florence Meichel des indicateurs de succès du réseau Apprendre2.0. En complément à la croissance des inscriptions de membres et des statistiques d’utilisation du réseau, elle m’a partagé que c’est la qualité et la quantité des relations avec les gens qui constituent ses principaux indicateurs de succès d’un réseau social. Outre la fréquence des discussions et des commentaires « onlines », comment peut-on mesurer la qualité des relations humaines?

Dans ma planification d’un projet de réseau Ning privé avec un peu plus d’une dizaine de chefs d’entreprises et cinq experts/animateurs, je lui ai demandé si elle considérait que la réalisation de rencontres « offlines » constituait un indice révélateur du succès d’un réseau social dans l’Internet?

En fait, c’est ce que je crois depuis un bon moment déjà. Partant du fait que lorsque des gens se rencontrent dans l’Internet et qu’ils développent une certaine relation, le goût de se rencontrer se manifeste naturellement pour discuter amicalement, pour se croiser dans le cadre d’un colloque, pour conclure les détails d’une entente ou pour collaborer à une réalisation commune.

Bien avant la naissance des réseaux sociaux actuels, je ne compte plus les occasions depuis 1996 où j’ai d’abord connu une personne dans l’Internet pour ensuite avoir le plaisir de discuter avec passion dans le même espace physique. J’ai longtemps pensé que je pouvais gérer toutes mes relations d’affaires uniquement dans l’Internet. Mon expérience de transactions internationales m’a démontré que si l’Internet est très efficace pour repérer, pour qualifier et pour conclure les premières transactions, pour une relation d’affaires à long terme, les parties doivent se rencontrer tôt ou tard.

Les gens doivent s’évaluer, se « sentir » d’autres manières que par leurs textes et leurs conversations Skype. Les communications « multi-sensorielles en trois dimensions dans un même espace physique » accélèrent la courbe d’apprivoisement et le renforcement du climat de confiance essentiel à une relation durable. Dans cet esprit, j’imagine que le réseau Apprendre2.0 a stimulé son lot de rencontres « offlines » non répertoriées, mais tout aussi importantes.

Qu’en est-il vraiment? Est-ce qu’il y des gens que se sont connus par le réseau et qui ont ensuite eu le goût de se rencontrer dans un autre contexte pour mieux se connaître professionnellement? Est-ce qu’il y a des projets en cours qui ont pris naissance suite à des discussions amorcées dans Apprendre 2.0? Est-ce qu’une conférence internationale Apprendre2.0 est imaginable et souhaitable?

En complément, est-ce qu’une meilleure géo-localisation des membres dans le réseau stimuleraient ce genre de rencontres à l’extérieur?

INVITATION

Pour ma part, je lance cette invitation à tous les membres du réseau Apprendre2.0 du Québec. Que diriez-vous d’une rencontre amicale Apprendre2.0 à Drummondville (au centre de Montréal et de Québec) ou en la combinant avec un événement existant auquel je participerai (SWAFF ou Yulbiz-Montréal)? Que préférez-vous? Le sujet pourrait être celui de ce billet, celui du billet de Patrick Giroux aujourd’hui ou comment peut-on profiter de notre proximité géographique pour stimuler le développement du réseau Apprendre2.0?

Les membres de Paris, de Bretagne ou d’ailleurs, qu’en pensez-vous?

Comme Florence est une vraie québécoise dans l’âme, c’est-à-dire qu’elle est une francophone passionnée en plein coeur d’une mer d’anglophones, je me ferai une joie de prendre un café avec elle à la première occasion que j’aurai de visiter son patelin.