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Pour ce billet, je ne ferai pas de différence entre les chargés de cours et les professeurs. Ce n’est pas nécessaire puisqu’il sera uniquement question d’enseignement. Je parlerai de mes collègues, sans distinction…

Je comprends qu’en écrivant ce billet sur le Web, je vais froisser plusieurs personnes qui désapprouveront le fait que j’ai exposé ce problème publiquement. Personnellement, je crois que ma blogosphère, si je l’interroge correctement, est susceptible de fournir du matériel à réflexion, des exemples et des conseils… C’est la manière de faire 2.0. C’est, à tout le moins, mon interprétation de la manière de faire inhérente au nouveau paradigme…

Notez qu’il s’agit dune analyse partielle et rapide de la situation. C’est pourquoi je conclurai par des questions à ma blogosphère et, je l’espère, à mes collègues…

La situation problématique

De plus en plus d’étudiants de l’UQAC se présentent en cours avec leurs ordinateurs portables. L’UQAC fait d’ailleurs des efforts pour les accommoder. Il y a par exemple plusieurs réseaux sans fil de disponibles et toutes les prises réseau sont accessibles et utilisables (DHCP). Si je vois cela comme un changement inévitable et souhaitable et que je l’accueille avec plaisir (après tout, je travaille pour que ces outils soient de plus en plus présents et utilisés dans nos écoles!), ce n’est pas le cas pour tous mes collègues. À la défense de ces derniers, les futurs enseignants ne sont pas toujours disciplinés et très motivés (au point où je questionne parfois le choix de carrière de certains!). Certains étudiants choisissent donc de clavarder ou de naviguer sur des sites qui ne sont pas utiles ou en liens avec le cours. Il semble que certains étudiants ont aussi confronté des enseignants en leur pointant que la définition qu’ils avaient donnée n’était pas bonne selon une encyclopédie libre bien connue… D’autres étudiants fouillent constamment le Web afin de prendre leur enseignant en défaut. Le résultat est simple, trois collègues intervenant dans le cours du préscolaire primaire ont carrément interdit les portables dans leurs cours et ont averti la direction du module que cette mesure serait ajoutée à leur plan de cours. Des sources étudiantes m’ont aussi confirmé que certains enseignants intervenant dans les cours en enseignement secondaire avaient pris des mesures semblables il y a quelque temps déjà.

La suite du billet et la discussion sur PédagoTIC.

2 Replies to “Des portables ou non à l’université

  1. Bonjour,
    J’imagine qu’à chaque université ses habitudes, mais en ce qui me concerne (Université de Namur, Belgique), je pense que la présence d’ordinateurs portables au cours n’est pas un problème. Si certains préfèrent prendre note sur clavier, pourquoi pas? S’ils surfent sur internet sur le même sujet du cours tant mieux, la redondance positive est toujours facteur d’apprentissage et de mémorisation. Vous dites : »Il semble que certains étudiants ont aussi confronté des enseignants en leur pointant que la définition qu’ils avaient donnée n’était pas bonne selon une encyclopédie libre bien connue… D’autres étudiants fouillent constamment le Web afin de prendre leur enseignant en défaut. » Quel est le problème ? Que les étudiants mettent en doute une définition (on veut qu’ils développent leur esprit critique ou non ?) ou qu’ils prennent pour référence Wikipédia ? Je trouve pour ma part que c’est une occasion rêvée pour discuter avec ses étudiants de la véracité des contenus trouvés sur internet, selon la source, libre ou non, et de la portée de définitions dans et hors de leur contexte. C’est donc la aussi une occasion d’apprentissage. Je pense que le débat n’est pas ordi ou pas ordi, mais simplement de savoir si certains professeurs sont prets à bousculer leur habitudes, et accepter, entre autre, que les étudiants soient plus autonome, en dehors, mais aussi dans les auditoires. et cela est, je pense, une très bonne chose à condition que cela se fasse avec respect pour le cours, le professeur, et les autres étudiants. Maintenant si les étudiants surfent sur des sites qui n’ont rien à voir avec le cours, tant qu’ils ne déragent pas leurs voisins je ne vois pas ou est le mal. Les nôtres lisent parfois des livres au dernier rang… quand ce n’est pas des bandes dessinées, ou leur téléphone portable…

    Par contre l’usage d’un ordinateur portable en primaire ou en secondaire est à mon sens déplacé, vu la méthode de travail utilisé (chez nous…) qui laissent nettement moins de place à l’autonomie.

  2. Bonjour Grégoire!

    la situation ici est très complexe. nous sommes, entres autres, dans une période de transition, entre deux génération, autant chez les prof que chez les enseignants. J’ai décidé de laisser dormir ce billet et sa suite de commentaires qui se trouvent sur mon blogue encore quelques semaines. J’écrirai alors une suite dans laquelle je rassemble mes idées et ce que je retiens des nombreux commentaires laissés sur mon blogue pour ce billet. Je placerai une note ici..Je t’invite à y répondre alors. Je crois que le prochain billet contiendra plus d’information sur le contexte.

    PAt 🙂

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