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VIA fmeichel:


Jean-Louis Dessalles, Telecom ParisTech. 10 février 2011.

Résumé : En 1978, John Krebs et Richard Dawkins, deux spécialistes des signaux dans le règne animal, ont énoncé ce que l’on peut voir comme la « malédiction » de la communication : si les intérêts de l’émetteur et du récepteur convergent, la communication sera utile, rare et secrète ; s’ils divergent, elle aura une forme publicitaire : pauvre, répétitive et publique. La communication humaine semble faire exception : elle est riche, abondante et ouverte (ce qui a permis à l’industrie des télécommunications de prospérer !). Mes résultats récents démontrent, par le calcul et la simulation, comment une communication riche peut émerger entre agents égoïstes et rester stable. Pour cela, il faut plonger la communication dans un jeu social. Les pratiques de communication 2.0 (Web, blogs, Twitter…) offrent un beau test à la théorie.

 

 

A lire en complément :

– Parler pour exister (JL Dessales) http://www.dessalles.fr/papers/Dessalles_11010601.pdf

3 Replies to “Pourquoi donner des informations aux autres ?

  1. A propos de « l’industrie de la conversation » (ma remarque vers 1h10)

    Mon hypothèse est que la topologie du réseau (centré vs acentré) permettant ce type d’interaction influence directement ce qui s’y déroule (ou pas).
    Et cela s’explique assez simplement avec la théorie de la simplicité :

    U = Cw – C

    U = l’inattendu
    Cw = complexité du petit monde de l’interaction
    C = complexité de description du résultat de l’interaction (=1/S ou S est la simplicité de description).

    Dans le cas d’un réseau acentré (P2P, etc.), Cw est infiniment plus grand que dans un réseau centré (Facebook, etc). Donc à résultat C équivalent, U est plus grand lui aussi…

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