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En tant qu’enseignants, nous sommes toujours en quête de nouvelles idées pour construire du matériel pédagogique. C’est ça qui nous garde allumés et captivés. Toutefois, étant à l’ère du virage (peut-être majeur) du 2.0, comment devons-nous concevoir l’avenir de la planification pédagogique?

Voilà maintenant plusieurs années que j’enseigne l’Univers social (géographie-histoire) et je m’intérese fortement à l’informatique et à son monde. Toutefois, quelle tangeante prendre?

Concevoir du matériel « papier » étant donné que je n’ai pas la chance de travailler dans une école où tous les élèves sont branchés ou concevoir du « e-matériel » dont je sais que c’est vraisemblablement l’avenir?

Je me trouve à la croisé des chemins. Le papier ou le e-paper? Je sais qu’ils ne sont pas contradictoires mais lequel choisir dans le concret de tous les jours?

Le Web 2.0 doit prendre sa place dans l’enseignement…mais comment faire ce virage réalistement?

3 Replies to “Papier ou e-paper?

  1. Contenu supprimé à la demande de l’utilisatrice 🙁

  2. Bonjour Denis, c’est une bien vaste question, à laquelle je ne vais contribuer qu’ultra-modestement par la piste suivante : travailler en équipe pédagogique de manière à proposer l’introduction des outils numériques de manière globale dans tous les cours.
    Attention, je ne parle pas de bazarder le papier ! Par contre, je pense que tous les cours devraient avoir une partie de leurs enseignements connectés aux TIC(E) au travers d’une plate-forme de portfolio électronique.

    Ainsi :
    1- tous les collègues devraient acquérir le minimum « vital » de compétences en eCulture (culture de la communication par voie électronique)
    2- tous les élèves (et pas que les plus chanceux) auraient droit d’accéder aux outils numériques.
    3- il pourrait y avoir un aspect visible du travail en équipe pédagogique : la réalisation d’un portfolio électronique (e-portfolio) pour chaque élève, qui leur permette de montrer leurs apprentissages dans les différentes matières.

    Et je pense qu’une fois qu’une telle dynamique est partie, la tendance va aller en s’accélérant, car c’est surtout la peur de l’inconnu qui freine de telles initiatives…

    En collège/lycée, je propose des formations à l’eCulture sous forme de Formation d’Iniative Locale (FIL). Cela permet de ne pas laisser des profs démunis face à l’outil, et leur donne un bagage commun en termes de :
    – vocabulaire et concepts
    – outils (blog, wikis, CMS, bookmarking social…)
    – processus liés à ces outils (contribution, commentaires, abonnement aux fils)

    C’est une piste à creuser, non ?

  3. Apparemment, le conseil de Florence rejoint le mien : faire un petit essai, montrer que ça marche sans tout remettre en question, ni les profs ni les compétences, et que c’est globalement positif. Ensuite, ça attirera l’attention des collègues et la dynamique pourra se lancer à plus grande échelle ! (mais toujours organiquement !)

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