Note: Histoire de connaître la réaction de professionnels passionnés par l’utilisation du Web à des fins pédagogiques, voici un billet initialement publié dans mon blog:
Je suis en même temps très fier et jaloux de mon fils ce matin. En me téléphonant cette semaine, il m’a partagé avoir initié un groupe Facebook pour les Anciens de l’école Jean-Raimbault et qu’il était déjà rendu à plus de 1200 membres (1209) en quelques jours!!! 1209, c’est plus de 1100 que le groupe Facebook d’étudiants actuels de la même école. WOW!!! My son rocks!
Depuis le printemps dernier, Chantal Beaupré et moi avons initié un réseau et un groupe Facebook Focus 20 et nous sommes fiers d’avoir, au moment d’écrire ces lignes,…81 membres! Trêve de plaisanteries et vous aurez compris, je suis davantage fier que jaloux de mon fils.
Une question m’est venue immédiatement:
Comment la direction de cette école peut-elle profiter de ce réseau d’ambassadeurs s’étant formé « naturellement » en quelques clicks?
* En fait, est-elle d’abord au courant de son existence?
* Réalise-t-elle la puissante capacité de réseautage d’un environnement comme Facebook?
* Qui sont les membres de ce groupe Facebook disposant également d’un compte LinkedIn, Twitter et autres?
* Histoire d’actualiser son offre ou de stimuler les étudiants actuels, sait-elle qu’elle a tout intérêt à tendre l’oreille pour « écouter » les conversations et stimuler un dialogue avec eux?
* Comment pourrait-elle identifier les « oiseaux rares » pouvant contribuer encore à la dynamique de l’école actuellement et à la formation des professeurs pour mieux exploiter le Web?
Qu’en est-il pour les entreprises?
Ces questions s’adressent également à tous les chefs d’entreprises. Où se trouvent vos clients sur le Web pour « écouter » leurs conversations, pour apprendre d’eux et pour contribuer aux dialogues? Vous avez intérêt à capter les questions formulées et les réponses fournies dans ces environnements pour bonifier vos FAQ (Foire Aux Questions), votre relation avec eux et votre stratégie CRM (Customer Relationship Management).
Trop de chefs d’entreprise (et de direction d’écoles) ignorent même l’existence de ces environnements. C’est en même triste et extrêmement dangereux pour notre économie et pour l’éducation de nos jeunes. Ces « anciens » constituent un actif incroyable et certains ne demanderaient pas mieux que d’améliorer le « produit » qu’ils ont déjà « acheté et consommé ».
Alors, comment en profiter?
Je vous propose un « brainstorming » sur la question dans ces commentaires. Que vous soyez étudiant, chef d’entreprise, professeur, professionnel, parent, n’ayez-pas peur et laissez-vous aller!
Nous pourrions être surpris des idées que nous pourrons générer ensemble!
One Reply to “Comment profiter d’un réseau « d’anciens » sur le Web?”
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Bonjour Paul,
Ton scepticisme ou celui des chefs d’entreprises que je rencontre est alimenté par la résistance aux changements d’habitudes en communication tout simplement. De toute façon, comme dirait notre fameux Capitaine Bonhomme (personnage d’émission pour enfant au Québec dans les années 70), les sceptiques seront con-fon-dus dus dus dus! C’est un petit clin d’oeil en passant 😉
Je n’ai que quelques dizaines de contacts sur Facebook et près de 300 sur Twitter. Je ne suis pas une « star » et ne vise pas à le devenir. Mon réseau se développe graduellement avec des passionnés avec qui je peux échanger de façon bidirectionnelle. Je peux t’assurer de la valeur des informations obtenues et des gens rencontrés sur le Web depuis mes débuts en 1996. Mes communications onlines constituent de puissants leviers à mes rencontres offlines; vice versa. C’est pourquoi je co-anime quelques réseaux et que je ne suis pas qu’un simple consommateur d’information qui défile sous mes yeux.
L’objet de mon billet n’est pas de justifier le Web comme environnement stratégique de communication, mais de figurer comment les directions d’écoles et les chefs d’entreprises peuvent tirer profit de ces réseaux pour développer une synergie avec eux? Ils constituent des actifs sous exploités pour le moment. J’ai déjà proposé quelques pistes dans les commentaires de mon blog.
Même si j’aime prendre le temps de lire, d’échanger, d’analyser, de réfléchir, de débattre et de développer, un des avantages de la rapidité du Web et qu’il dévoile davantage sur les individus que ce qu’on peut penser. Je prépare justement un billet sur comment ce facteur m’est précieux pour qualifier mes interlocuteurs Web à des fins de transactions internationales; sans même les voir.
Le réseau Apprendre 2.0 est justement une main tendue par une passionnée (Florence Meichel) à d’autres. La « chaleur » des échanges n’ont rien à voir avec la proximité des individus, mais avec le niveau d’écoute et de générosité qui s’exprime très bien par écrit que « live » en personne.
Quant à la médiocrité et à la qualité des échanges sur le Web, elle n’est pas différente de celles retrouver en dehors. La qualité des échanges sera toujours proportionnelle à la qualité des environnements dans lequel nous nous trouvons: onlines ou offlines.
Je ne me demande pas ce que le Web peut me donner, mais ce que je peux donner d’abord. Je finis toujours par recevoir au moins autant et pas nécessairement de la personne à qui j’ai initialement donné.
Si ton sentiment est plutôt négatif, je questionne davantage la configuration de ton réseau de contacts Web ou les environnements où tu es actifs. Si tu modifies l’un et/ou l’autre, ton expérience changera sûrement.
Bonne exploration!