6 décembre, 2012 Olivier 5 Comments 2 categories

Ce billet retranscris la discussion qui fit suite cet après midi au commentaire :

Avons nous réellement cherché un soutien ? Nous n’avons pas fait de communiqué de presse, n’avons pas cherché à buzzer, je pense même que nous avons refusé d’adopter une attitude marketing, d’user de la publicité. Être le plus autonome possible, pour garder son libre arbitre et ne pas être influencé. Le choix de l’autonomie a été discuté et retenu car il nous assurai de pouvoir garder notre intégrité et de faire de notre expérience une expérience « humaine et pédagogique » et non une expérience économique.

Je ne suis aujourd’hui pas amer de ne pas avoir vu Apprendre2.0 médiatisé, je suis même fier de voir que nous en sommes arrivés là sans média. C’est d’ailleurs cette « autonomie » qui confère toute la légitimité de notre réseau. Oui, malgré tout ce qui peut être dit, « co-apprendre à apprendre durablement » est possible : nous avons réussi à démontrer que la démarche avais du sens et n’était pas bloquée par les contingences économiques, n’était pas un phénomène de mode et surtout était une démarche pérenne qui nous accompagnait tout au long de notre vie :)

Sur Apprendre2.0, nous avons refusé de jouer le jeu que cherche à nous imposer notre société : celui de favoriser la rentabilité économique face à tout autre paramètre. Ici, nous favorisons l’intérêt commun et cherchons simplement à poursuivre notre expérience avant tout. C’est un pré-requis, nous l’avons parfois remis en cause mais n’avons jamais changé notre stratégie. Je suggère donc de ne pas regretter ce manque de médiatisation :  nous l’avons quasiment voulu, désiré et c’est peut être bien grâce à cela que nous avons conservé nos spécificités (voire nous les avons cultivées) :)

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Category: Article, Decryptage internet/Medias

5 Replies to “Quel soutien médiatique pour Apprendre 2.0 ?”

  2. Ce n’est heureusement pas le seul exemple. Nous sommes en effet
    beaucoup à avoir parlé d’apprendre.2point0.org dans nos publications et
    lors de nos interventions publiques. Pour ma part, je relai l’activité
    et l’évolution du réseau via mon blog perso. J’ai aussi vu tout au long
    des dernières années, plusieurs diaporama qui présentait A2.0

    Oui, nous avons souvent levé la main et crié « nous existons » !!

    Si par cela tu entends que « nous avons cherché du soutien », et bien d’accord c’est bien vrai :)

    Mais pour moi, chercher du soutien c’est autre chose. C’est
    jouer le jeu des médias pour être médiatisé … c’est leur donner des
    communiqués de presse, des interviews toutes prêtes, voire des dossiers
    « clef en main » qu’ils pourraient relayer en mettant « en partenariat
    avec A2.0″. Et ça nous n’avons pas vraiment cherché à le faire !

    Lever la main, crier et …. attendre que les médias viennent nous interviewer, qu’ils rédigent des dossiers explicatifs, c’est un petit peu dépassé … n’oublions pas que le journalisme à changé ces dernières années et que c’est à nous de leur fournir du contenu :)

    Merci de votre soutien !

    Pour ma part, je me sent soutenu dans cette aventure. Par les
    messages privés de certains/certaines. Par les dons qui chaque année
    nous permettent de continuer à héberger librement notre contenu. Par les
    citations et commentaires que je lis parfois au détour d’un site web
    ou d’un diaporama. Ce soutien vient directement des membres du
    réseau, il n’a pas été plébiscité et est partagé naturellement … ne le
    négligeons pas :)

  5. A propos de l’évolution du journalisme : http://www.data-publica.com/content/2012/11/5-questions-a-6-datajournalistes/ 🙂

    Je retiens notamment les propos de Sylvain Lapoix d’Owni qui répond à la question « qu’est ce que le DataJournalisme » :

    La poursuite du journalisme par d’autres outils. Et un gros retour aux sources : la vérification, l’étude en profondeur d’un sujet et la compréhension de sa mécanique afin de restituer sous une forme pédagogique
    (…)
    Un jour, un collègue de presse éco m’a dit qu’un gars d’entreprise lui avait confié qu’il ne parlait plus aux journalistes parce que « contrairement à avant où ils bossaient leurs sujets et creusaient jusqu’à avoir une vue en profondeur, ils zappent maintenant et ne nous apprennent plus rien ». Pour moi, le datajournalisme, c’est un truc de passionné de pédagogie et d’enquête.

    Il semble donc bien que le journalisme est ce soit eloigné de « ces sources » (=son but d’origine, ces valeurs) … et là c’est des journalistes qui en parlent eux même 🙂

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