L’atelier Bnp Paribas publie aujourd’hui un article nommé « Réseaux sociaux : pas que du bon pour l’entreprise ? »
En voici un extrait (la conclusion) :
Au final, il apparait que les réseaux sociaux peuvent à la fois être utiles à l’entreprise, dans le sens où ils peuvent s’inscrire efficacement dans une logique de transfert des connaissances. Mais la difficulté de contrôler cette tendance la rend potentiellement nuisible étant donné les risques de fuite évidents.
N’arrivant pas à commenter sur leur site (le filtre antispam refuse mes commentaires … ce n’est pas la première fois, peut être mes commentaires sont ils trop long ?) je poste ici ma réaction :
En effet, les réseaux sociaux peuvent être des facteurs importants pour favoriser la formation informelle … et même formelle 🙂
Le risque de fuite n’est pas lié au réseau social en lui même, les blogs et les forums présentaient déjà le même risque !! La solution est donc d’installer son propre réseau social au sein de sa propre entreprise, et d’en contrôler les accès. En fait on retrouve la problématique évoquée depuis plus d’une décennie … je l’évoquais d’ailleurs en mai 2008 dans un post nommé L’entreprise aurait-elle peur du Web 2.0 ?.
Un tel article ne nous fait pas avancer … on connait le problème et on connait la solution. Crier « au loup » n’est donc pas vraiment sensé. Il me semble préférable de conseiller aux entreprises d’héberger leur propre réseau social afin d’en contrôler le contenu et le devenir. Les infrastructures techniques existent et sont abordables, les solutions techniques existent elles aussi (pour plus d’information, lire : Comment créer son propre réseau social ?). Enfin, le fait d’héberger son propre réseau social permet d’en adapter les fonctionnalités afin de répondre au mieux aux attentes des utilisateurs … et aux objectifs qui sont visés par l’entreprise.
Apprendre 2.0 a d’ailleurs réussi à héberger son propre réseau social et nous avons même pu adapter son design à nos besoins spécifiques … une entreprise doit donc être capable de mener à terme un projet similaire, non ?
Illustration CC crédit: Tim O’Brien
5 Replies to “Réseaux sociaux : un risque pour l’entreprise ?”
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@ocarbone, j’ai posté une partie de votre réponse sur le site de L’Atelier.
Effectivement, votre post doit être soit trop long, soit comprendre des mots qui le classent en indésirable. Pour ce qui est de dire que l’article ne fait pas avancer ou n’est pas sensé, ce n’est pas notre rôle, notre rôle est de transmettre des idées, et de faire réagir. Ce que vous avez fait 🙂
Cordialement,
Renaud Edouard-Baraud, directeur des médias de L’Atelier.
Merci d’avoir relayé une partie de mon commentaire sur le site de l’Atelier 🙂
L’article est bien sensé, c’est le fait de crier »au loup » sans donner de possibles solutions qui m’interpelle.
En effet, la crédibilité de l’Atelier est forte, et les idées propagées sont écoutées. Le fait d’y lire que l’utilisation des réseaux sociaux est potentiellement nuisible suffira certainement à bloquer certains projets … hors des passionnés se battent parfois plusieurs mois pour convaincre leur direction de lancer de tels projets.
Enfin, à partir du moment où l’on peut réagir (et surtout si c’est ce que vous attendez) on va pouvoir ensemble faire avancer les choses 🙂
PS: Etonnant de lire de votre part que votre rôle n’est pas de « faire avancer les choses », mais juste de relayer les dires des uns et des autres et d’attendre les réactions du publics. Quand on donne la parole à des experts … n’est on pas garant de l’expertise qui en découle ?
Je pense pour ma part que l’intention reste bonne en soi, l’idée venant des salariés pour faciliter la communication, l’échange d’informations et la cohésion de l’équipe. L’interprétation et l’utilisation par certains dirigeants, parfois perverse, transforme l’outil et l’enjeu se voit biaiser aux intentions initiales. Car en entreprise la liberté de penser n’existe pas, si elle n’est pas partagée par une majorité, vous me direz, c’est comme partout!
@connaissancenetwork: tu n’y vois pas de risque pour l’entreprise mais plutôt pour l’employé dont la direction est mal intentionnée, c’est bien ça ?
Pour ma part, j’y vois une chance ! Si la direction est réfractaire au changement et n’écoutes pas ses employés, elle court à sa perte. Aussi les réseaux sociaux qui permettent aux salariés d’avoir un peu plus de visibilité et de développer les échanges entres salariés peuvent contrer l’immobilisme d’une direction mal intentionnée.
Quoi qu’il en soit, baser sa réflexion sur le fait « exotique » qu’une direction puisse être mal intentionné ne me semble pas le plus judicieux !