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Faire confiance à autrui, mais aussi accorder sa confiance aux systèmes et mécanismes qui régissent nos sociétés. Cette extrait résonne particulièrement avec certaines des discussions que nous avons déjà eu ici 🙂

Les outils techniques dynamisent la communication et les interactions. Mais cela ne suffit pas pour créer de la collaboration ou de l’intelligence collective ! La confiance permet d’être suffisament à l’aise avec son environnement pour être receptif et profiter des informations de l’exterieur.

La confiance n’est pas un simple facteur d’efficacité, mais c’est un véritable pré-requis 🙂

Le dossier du mois ?

Thot publie ce mois un dossier sur ce sujet, et ressort ainsi tout les articles qui sont liés de prés ou de loin au sujet. L’introduction du dossier est très juste, la question de la confiance est bien une question d’actualité ! On parle ainsi de crowdfunding, de surveillance abusive, de pédagogie et même des ONG.

On retrouve ainsi les débats du type « utiliser internet c’est accepter d’être espionner« , « surtout ne laisser pas vos enfants seuls sur le web » et même un article (La confiance, facteur d’efficacité des communautés d’apprentissage) qui tente de promouvoir une étude en date de 2010.

Rien de neuf donc ? Que du vieux … Non pas exactement : on trouve aussi quelques articles  publiés en octobre 2013.

  • Trust as a new currency? un évenement organisé en Tunisie
  • euh … c’est tout pour les articles en accès libre. Les quelques autres « articles récents » réclament un abonnement payant.

Quel crédit accorder à l’expertise que je trouve sur le web ?

Rien de bien neuf … un dossier très bien introduit, un sujet d’actualité, mais je ne lui accorde finalement que peu de crédit. Cela me permet surtout de rappeler un axe de réflexion qui ne me semble pas mis en valeur dans ce dossier : « quel crédit accorder à l’expertise que je trouve sur le web ?« . On trouve aujourd’hui enormément de gens qui revendiquent leur expertise sur le web, mais quelle confiance leur accorder ? Le dossier de Thot est un exemple qui montre que même quand l’auteur est reconnu et crédible, il peut arriver que son expertise ne soit pas à la hauteur de nos attentes …

Un des premiers reflexes que nous avons appris/enseigner sur A2.0 et de toujours vérifier ces sources d’information, et notamment de vérifier la licence de diffusion/utilisation et de s’interroger sur le but réel de l’auteur. L’idée est de ne considérer comme information, que ce que l’on peut vérifier et crédibiliser. C’est sur cet axe là qu’il me semble important d’insister … nous devons encore nous former à l’utilisation du numérique, et ce n’est pas une formation technique dont nous avons besoin 😉

 

16 Replies to “La confiance, un pré-requis à la collaboration

  1. « La confiance, un pré-requis à la collaboration » c’est une évidence. La question est : comment la créer !
    Je vois pour ma part deux manières :

    • la première c’est l’organisation et les conditions du travail collaboratif (comment on constitue les groupes ou équipes, quelles sont les règles de fonctionnement etc.)
    • la seconde c’est la (e-)réputation des individus qui lorsqu’elle est bonne, rassure et permet d’établir cette confiance indispensable lorsqu’on travaille à plusieurs.
  2. Merci Isabelle pour votre commentaire !

    Oui la confiance comme pré-requis est une évidence … mais certains semblent pourtant l’ignorer.

    Comment la créer … c’est le point de vu du pédagogue, du coach qui accompagne les apprenants.

    Comment l’acquérir, c’est le point de vu de l’apprenant lui même 🙂

    Tout cela pour dire que « la confiance cela s’apprend ». Les 2 manières pré-citées pour instaurer la confiance me semblent judicieuses, mais il faut avoir en tête que leurs effets ne seront pas immédiats (il faut du temps pour prendre confiance) et qu’ils ne sont pas forcément durables (il faut très peu de temps pour perdre confiance !).

    La confiance, tel un capital, est une force qu’il faut entretenir tout au long de la vie, et chaque pédagogue à ici un rôle à jouer 🙂 Au délà des compétences, nos professeurs/formateurs doivent aussi transmettre une attitude et un savoir être 🙂

    Merci encore de votre commentaire … j’espère que d’autres viendrons enrichir cet article, et nous permettrons de débattre sur les nombreuses façons de générer/entretenir cette confiance !

  3. La suppression du compte est en cours … les réponses et commentaires de l’utilisatrice sont déjà remplacées par le texte « Contenu supprimé à la demande de l’utilisatrice :(« . Les sujets de discussion ainsi que les articles sont pour le moment encore lisibles.

    Afin de promouvoir le droit à l’oubli, il est en effet possible ici de demander la suppression de tout son contenu … la première suppression à d’ailleurs eu lieu en 2012: http://apprendre.2point0.org/suppression-de-mon-compte-a2-0/ Pour les 2 cas, le contenu n’avait pas été supprimé, mais remplacé par une phrase d’explication (cela permet de mieux comprendre la discussion même si elle est « hachée ») .

    Pour mémoire, le contenu rédigé sur A2.0 est soumis à la licence Creative Commons. Légalement, les échanges ayant lieu ici appartiennent à la collectivité, seule condition : nous devons citer la paternité de l’oeuvre lorsque nous la republions quelques parts.

    Donc même si le contenu est illisible sur le site apprendre2.0, il est peut être encore lisible sur des fils twitter, sur ScoopIt et sur d’autres outils qui relaient le contenu produit sur le web. Il est donc très dur, voire impossible d’attendre la suppression totale de son contenu.

  4. Pas compris grand chose à c.e débat tortueux
    Je me suis mis entre parenthèses des réseaux sociaux et du 2.0 pendant deux ans,cela fait du bien.
    «2.0» Commence vraiment à vieillir, un peu comme un navigateur obsolète.

  5. Bonjour Dominique !

    De quel débat parles tu ?

    – De celui évoqué par l’article : la confiance comme prérequis à la collaboration
    – De celui évoqué par les commentaires … qui certes est difficilement compréhensible suite à la suppression d’une partie des commentaires. Florence a cependant republié cette discussion sur http://apprendre2point0.blogspot.co.uk/2014/02/decision-de-fin-de-collaboration-10.html. Elle y explique les raisons de son départ du réseau (mais elle n’insiste pas sur le fait qu’elle ai réclamée la suppression de ces articles/commentaires).

    Pour moi le 2.0 est encore bien jeune. Les outils sont maintenant là et de plus en plus de monde se revendique 2.0.

    Il me semble que beaucoup ont compris comment profiter des contributions produites par le 2.0, mais peu ont appris à donner par le même canal. Le partage induit par le 2.0 reste difficile à mettre en place, car certains cherchent absolument à tirer parti de leur contributions et ont du mal à accepter de participer sans être rémunéré.

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